L'ignorance nous sied.

Il voulait juste s'amuser un peu, que cela se fasse aux dépends des autres où non. Il en avait marre de la merde qui l'entourait, la merde qu'il remuait lorsqu'il faisait le moindre pas pour tenter de s'en sortir. Il avait décidé que tous ceux qui avait honte de lui puis qui l'avait par la suite craint devait juste crever de la peste. C'est comme ça qu'il avait pris le train pour Paris.

A Paris personne ne le connaissait, il serait un inconnu dans la masse difforme d'une société bâtarde. Alors il avait commencé avec la jeune femme dans le train, elle était belle. Des yeux sombres lourdement cerclés de noir, une chevelure incroyablement profonde nuançant notre idée même de l'obscurité, et honnêtement très bien habillée. Il se contenta de lui lancer quelques regards timides pour attirer son attention mais elle avait un caractère de merde. Elle parlait mal, elle le menaça en lui affirmant que son copain l'attendait à la gare et qu'il était militaire. Il insista un peu mais lorsqu'il vit le compagnon sur le quai il décida de se fondre dans la foule. Donc pas celle-ci.

Il trouva un petit bar sympa et s'installa au comptoir, une bonne heure avant qu'un groupe d'amis s'installe à une table, une des filles était vraiment magnifique et lui lançait des petits regards en coin en se mordillant la lèvre. Il s'incrusta discrètement dans le groupe mais la jeune femme se fît raccompagner au métro par le groupe.

Alors il décida d'errer un peu dans la ville, il finirait par avoir un peu de chance, la nuit était jeune. Il bu quelques bières sur le bord de Seine avant de se diriger vers une boîte de nuit. Mais la le videur lui expliqua que c'était pas possible d'entrer pour lui, il avait l'allure et l'odeur d'un clodo. Mais il persista et le mec lui dit gentiment "pourtant t'as une bonne gueule mon gars, fais un effort !". Il abandonna.

Il finit assis sur le mur d'un parking à 600 mètres de la gare. C'était un petit parking privé d'une résidence proche. Comme il avait veillé toute la nuit il devait être 6h environ et les gens partaient déjà au travail. Il l'a vit arriver avec son casque sur le oreilles et traverser le parking vers un garage, elle retira le cadenas et ouvrit la porte du garage ou se trouvait sa voiture. Elle monta dans sa voiture et vit comme presque chaque matin la vieille porte du garage se refermer alors qu'elle venait de s'installer dans sa voiture. Elle ôta son casque pour écouter le parfait silence qui régnait dans l'espace clos. Alors elle sortie de sa voiture pour ouvrir la porte. Mais la main du clodo qui était assis sur le muret quelques instants plus tôt lui recouvrit la bouche et son corps bascula en arrière.

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Il pris le premier train, finalement il avait eu de la chance, la soirée c'était bien terminer. Et comme par miracle la superbe brune se trouvait dans son wagon, la chance avait tournée apparemment. Ils étaient seul dans le wagon, mais avant que les portes ne se refermes deux autres jeunes femmes la rejoignirent. C'était peut-être mieux finalement, il se ferait pas arrêté puisque que personne ne savait qu'il était à Paris, alors pourquoi risquer de donner raison à ses proches de le craindre ? Il décida de mettre le casque de la fille de toute à l'heure, la musique ne c'était pas coupée et ce fût la première fois qu'il se sentit mal pour un de ses actes. Mais personnes ne pouvait savoir que ce crime était le sien.

IZIA -- Karaoké - 'Life Is Going Down'

https://www.youtube.com/watch?v=rkWPn8ybRyI

Plus les hommes sont civilisés, plus en général ils sont comédiens ; ils prennent l’apparence de l’affec­tion, de l’estime pour autrui, de la moralité, du dé­sintéressement, sans par là tromper personne, parce que chacun sait qu’il n’y a pas là de cordialité ; mais il est très bon qu’il en soit ainsi dans le monde.

~Emmanuel Kant~